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L'OUBLI

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Violetta est une jeune fille à la voix prometteuse. Exceptionnelle. Le maestro Miller est désenchanté. À la recherche d’un « temps perdu ». Autoritaire et obsessionnel. La musique est exigeante. Pour l’une, l’oubli sera la réparation. Pour l’autre l’enjeu de la vérité fugace d’une partition nouvelle. Certain que la musique ne peut être interprétée. À la recherche de son origine. À la recherche de l’origine du monde. Dans l’effacement de soi. Les privant d’un amour qu’ils ne sauraient vivre.

A LA VERTICALE DU CIEL

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CARGO

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« Au commencement était une terre si vaste qu’avant même de la contourner, personne ne pouvait imaginer qu’elle était ronde et finie. »

-    Venez Jeanne, je vais vous montrer la chose la plus surprenante
et la plus belle que je connaisse !
Vous vouliez voir les richesses de nos pays ? Je vais vous présenter le travail de Jodocus Hondius.
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L’Antioche est amarré au quai nord. Un vieux caboteur bancal, sentant le fioul, la graisse et la corrosion. Paolo s’y embarquera.

 

Paolo est orphelin. Détaché du monde, et seul. Vagabond des mers. Il traverse les océans pour s’écrire une histoire. Les escales, les ports et les départs. Des rencontres peu recommandables de marins, eux aussi, sans attache. Envahis par la crainte d’une mort annoncée et inéluctable qu’ils préfèrent affronter chaque jour de leur vie sur des rafiots rouillés, prêts au moindre coup de vent, à se coucher sur le flanc et sombrer sous la surface noire de l’océan. Paolo parcourt le monde, fuyant la Syracuse de son enfance, par peur qu’elle ne lui révèle une identité qu’il ne saurait accepter. L’identité d’un bâtard rejeté par une société malveillante, elle-même perdue. Paolo préfère l’horizon lointain et infini des mers, le murmure du vent et le claquement des diesels des cargos à la dérive, aux basses rumeurs des rues d’Ortygie.  

Le refus de lui-même, d’une histoire et du quartier de son enfance.

Le refus de son origine.

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À VOIX BASSE

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Grâce a le génie des senteurs. Elle compose, invente les humeurs de parfums éphémères. Elle parcourt le monde. Fuyant le monde. Jusqu’à ce que l’histoire de son enfance la rattrape. Un délire. Des songes tardifs. Provoqués par les effluves d’un flacon retrouvé par hasard dans le bureau de son grand-père chimiste, disparu.

Un domaine à Grasse dont elle n’a jamais voulu hériter. Un amoureux sillonnant les océans. Grâce à la recherche de Sara, une mère qui l’a délaissée. Blessée. Avec qui le seul lien est un parfum échappé d’un flacon au contenu d’une huile brune. Une huile entêtante. Provoquant les pires hallucinations. Un retour au passé. Un périple au cœur de l’Afrique équatoriale.

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À MORT

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Le destin d’un être survolté. Mise en scène d’une mort annoncée. Mort souhaitée. Mort manifeste. Un face à face. Du plus grand des sculpteurs du XVIIème siècle et de Francesco Borromini. Un face à face réduit à un combat solitaire. À l’amertume. À une mauvaise amertume.

Un parcours dans le siècle glorieux du Baroque, de Milan à Rome, en passant par Florence. La construction de l’une des plus grandes cathédrales du monde, la découverte de Brunelleschi et de Michel-Ange, la confrontation à Bernin.

 

Borromini est le grand architecte baroque romain. Il est l’initiateur de ce mouvement architectural aux mille courbures, dont Le Bernin lui contestera la primauté, parfois avec inélégance.

Un destin tragique et glorieux.

 

À quelques heures de sa mort Borromini se souvient. Il se confie à sa cousine Gabriella : sa vie et ses rencontres, son départ de Bissone, son apprentissage de pierreux à Milan, son ambition pour Rome, ses projets dans la capitale où tout se passe ; la détermination d’un jeune garçon, l’angoisse existentielle d’un homme en proie au délire du créateur, la rivalité entre deux grands artistes que tout oppose et dont l’histoire ne retiendra que le seul nom du rival, Le Bernin ; en vérité, la confrontation d’un homme paradoxal, à lui-même.

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